
SEXE(S), PSY ET VIDÉ0
22-23 novembre 2016
« La sexualité ça commence à la jeunesse et ça se termine au cimetière. Il n’y a pas d’âge où il n’y en a pas » déclare un octogénaire d’un des films qui sera projeté lors des 6es Journées Cinéma et Psychiatrie du Vinatier. La sexualité traverse nos existences, alimente nos rêveries, peuple nos fantasmes, commande à nos pulsions, parfois nous déborde ou se transforme en crainte.
« Sexe(s), psy et vidéo » ainsi s’intitule nos 6es Journées Cinéma et Psychiatrie pour vous inviter à une investigation des liens indissociables entre le psychisme et la sexualité : suivre les addicts de la Havane, les sexless du Japon, partager les troubles de l’adolescence, les laborieuses prolongations de la vieillesse, les difficultés d’accès et de compréhension des handicapés en passant par ceux qui ne peuvent vivre dans leur corps d’homme ou de femme…
Une après midi sera consacrée à la projection à la FERME du Vinatier, en présence de leurs auteurs, de films réalisés par des usagers et/ou des équipes de soin.
Pour la deuxième année nous proposerons, en collaboration avec l’Institut de Formation des Soins Infirmiers du Vinatier, une après-midi plus directement pédagogique avec la projection d’entretiens filmés et de documentaires didactiques.
Entre les deux journées nous nous retrouverons pour une soirée grand public au cinéma Comoedia avec lequel nous avons grand plaisir de continuer le partenariat entrepris l’année précédente (le programme sera dévoilé quelques semaines avant).
Enfin nous saluons l’arrivée de l’UNAFAM dans le comité d’organisation de ces journées, ainsi que le soutien à partir de cette année de l’ARS Auvergne Rhône Alpes.
Depuis leurs débuts, nos journées se veulent un lieu d’échange et de rencontre entre professionnels de la psychiatrie, usagers, familles, professionnels du soin, du médico-social et du secteur associatif, cinéastes et cinéphiles. La mise en tension des regards, souvent divergents selon la position que chacun occupe, alimente la richesse des débats.
Le cinéma, plus que tout autre support, permet d’approcher l’autre, le filmeur comme le filmé, au plus près de sa subjectivité et de partager ce qu’il laisse percevoir de son monde.